Tous les articles de David Haziza

En février, nous publiions un texte de Gabriel Abensour déplorant la tiédeur du franco-judaïsme et son désarroi dû à l’oubli de ses héritages spirituels, notamment sépharades. David Haziza lui répond ici, sous la forme d’une « critique modérée et amicale ». S’il s’accorde avec le constat fait par Abensour d’une perte des forces vives du judaïsme, il ne l’explique pas par un dédain colonial pour la sépharadité, mais plutôt par une tentative de rendre le judaïsme moderne et présentable.

Sionisme ou diasporisme ? Et si l’essence de l’être juif se jouait justement entre les deux ? Entre ici et là-bas, entre exil et enracinement ? David Haziza nous livre ici le récit d’un été passé entre ces deux horizons.

Le livre de David Nirenberg — Anti-Judaism. The Western Tradition, paru en 2009 (et disponible en traduction française chez Labor et Fides) — marque un tournant dans le domaine des…

La plupart des personnages du film les Rois de l’arnaque – diffusé par Netflix, où ce documentaire a rencontré un grand succès et suscité la fascination – partagent un point commun : ils sont Juifs. En revenant sur la trajectoire de ses différents protagonistes, David Haziza s’interroge sur la criminalité juive et les chemins sinueux de l’ascension sociale.

Bien que Proust n’ait pas été élevé dans la religion juive, une bonne partie de son éducation fut culturellement et socialement juive. Mais peut-il pour autant être lu comme un écrivain juif ? Y a-t-il quelque chose du Talmud ou de la Kabbale à trouver dans À la recherche du temps perdu ?

L’interdiction de l’abattage rituel ne mettrait-il pas en péril l’existence même d’un judaïsme européen ? L’enjeu dépasse le simple confort de la communauté juive : c’est de la pérennité du pacte liant les juifs à la nation qu’il s’agit. Au-delà se jouent l’identité de l’Europe et la place qu’elle entend donner, au XXIe siècle, à ses propres racines hébraïques. Suite de l’essai pour K. de David Haziza sur la shehita en Europe.

Problème marginal ou futile pour les uns, coutume barbare qu’il conviendrait de moderniser pour les autres, l’abattage rituel est l’un des piliers de la vie juive. Imposer l’étourdissement préalable des bêtes n’est pas contraire au droit, a pourtant conclu la Cour de justice de l’Union dans un arrêt récent. L’abattage rituel est-il européano-compatible ? Première partie d’un essai de David Haziza.

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