Mémoire de la Shoah
La semaine dernière, Ewa Tartakowsky nous racontait les conditions dans lesquelles se déroule aujourd’hui, à l’époque du PiS, une visite scolaire comme celle du « Musée des Polonais sauvant les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale – Famille Ulma » à Markowa. Suite et fin de cette plongée au cœur de ce qui apparait comme un récit ethno-religieux biaisé de l’histoire des relations entre Polonais non juifs et Juifs de Pologne.
Un groupe d’élèves inscrits à une formation autour des Justes polonais se rend à Markowa, dans les Basses-Carpates, afin de visiter le « Musée des Polonais sauvant les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale – Famille Ulma ». Ewa Tartakowsky a accompagné cette visite. Elle nous explique comment le discours qui l’accompagne résonne avec les politiques historiques promues par le gouvernement du PiS.
Le monument dédié à la mémoire des victimes de la Shoah prévu pour être installé à Zagreb dans les mois qui viennent est terminé, mais encore conservé dans trois usines différentes. Il faut dire que la controverse, qui témoigne d’une mémoire croate ambiguë à l’égard du passé oustachi et de ses crimes pendant la guerre, est toujours en cours. Que faut-il inscrire sur le monument ? De quel message doit-il être le porteur ?
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