Reportages
Cet été, K. vous propose de retrouver, dans chacun de ses numéros hebdomadaires, un dossier composé de cinq textes déjà parus dans la revue. Cette semaine : cinq reportages, avec des textes de Joseph Roche, d’Anshel Pfeffer, de Yeshaya Dalsace, de Benny Ziffer et un entretien de Ber Kotlerman par Macha Fogel.
Du 13 au 15 juin avait lieu à Vienne le premier congrès juif antisioniste, visant à faire entendre la voix de farouches résistants à l’abomination sioniste. Depuis la capitale autrichienne, et au nom de la mémoire de la Shoah, se disait alors d’une seule traite « Ni Herzl ni Hitler », comme s’il s’agissait finalement un peu de la même chose. Cette « clarté » morale est-elle suffisante pour illuminer la voie politique à suivre ? Le reportage de notre correspondant Liam Hoare donne à croire que non : tout n’est pas clair chez les juifs antisionistes, rejoints pour l’occasion par leurs alliés Roger Waters et Rima Hassan.
Pour mieux transmettre et faire circuler nos idées, K. repense et refonde son site internet, crée de nouveaux formats (Audio, Réseaux sociaux…) et commande de nouveaux textes.
Pour concrétiser ce projet, nous avons besoin de votre soutien. Chaque don (déductible d’impôts) contribuera à faire vivre les textes et les réflexions de la Revue K. et à en élargir la portée. Pour toute question sur les types de dons éligibles, nous écrire à contact@k-larevue.com
Le 3 octobre 1989, aux alentours de 18h, le Docteur Joseph Wybran, grand médecin et président du C.C.O.J.B, le CRIF belge, était abattu à bout portant sur le parking de l’hôpital Érasme de Bruxelles. Trente-trois ans plus tard, justice n’a toujours pas été rendue. Agnès Bensimon revient pour K. sur les rebondissements d’une enquête sur un assassinat dont le traitement par la police et la justice belge interroge.
Entre avril et juillet 1994, en un peu plus de trois mois, près d’un million de Tutsis ont été assassinés au Rwanda. Écrit en 2007, K. republie aujourd’hui ce texte de Stéphane Bou, à l’occasion de la semaine de commémoration du début du génocide. À l’heure où les rescapés vieillissent et où le négationnisme du crime qui les a frappés continue de circuler, il nous a semblé important de donner une nouvelle vie à ce reportage qui plongeait dans un pays encore pétrifié par l’horreur, où les souvenirs des massacres s’infusent partout, dans les mots, les silences, les corps, les paysages. Il témoigne de la durée du génocide – sa persistance psychique, sociale, politique – et du travail mémoriel propre à l’épreuve génocidaire.
Le dimanche 19 janvier se tenait, pour la sixième édition, le salon ‘Choisir l’école juive’, lancé en 2019 par Elodie Marciano. En 2023, K. avait déjà consacré un article à cet événement bousculant le monde institutionnel, et devenu aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour tout l’écosystème de l’enseignement et de la jeunesse juifs français. Un an et trois mois après le 7 octobre, nous avons décidé d’y retourner, curieux et inquiets des effets du climat actuel sur les plus jeunes. Entre les stands des mouvements de jeunesse et des grands ensembles scolaires, les images de la libération des otages en boucle sur fond d’Israël Haï, suivez le guide !
Monty Ott livre pour K. une enquête sur l’histoire de l’AfD, arrivé deuxième aux élections fédérales du 23 février 2025. Soutenu par Trump et Musk, et se faisant le chantre des intérêts russes, ce parti a traversé depuis sa création il y a une dizaine d’années un processus de radicalisation le conduisant vers des positions de plus en plus anti-européennes et d’extrême droite. Plongée dans les réseaux et l’idéologie du souverainisme allemand.
Qu’est-il advenu d’Odessa, jadis surnommée « étoile de l’exil » par Isaac Babel, depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine ? Joseph Roche nous livre ici son témoignage sur la manière dont la communauté juive s’efforce d’y subsister, malgré la guerre et les départs.
Suite des reportages en Israël proposés par Julia Christ et Elie Petit, membres de la rédaction de K. Après leur récit de la manifestation pour la libération des otages du samedi 4 mai 2024, ils se rendent cette fois à une cérémonie de Yom Hazikaron avec une question en tête : en quoi cette veille du « jour du souvenir pour les victimes de guerre israéliennes et pour les victimes des opérations de haine » est-elle différente des autres ?
Accompagnez-nous
Avec le soutien de :
Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.
La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.