Culture
Pour mieux transmettre et faire circuler nos idées, K. repense et refonde son site internet, crée de nouveaux formats (Audio, Réseaux sociaux…) et commande de nouveaux textes.
Pour concrétiser ce projet, nous avons besoin de votre soutien. Chaque don (déductible d’impôts) contribuera à faire vivre les textes et les réflexions de la Revue K. et à en élargir la portée. Pour toute question sur les types de dons éligibles, nous écrire à contact@k-larevue.com
Milena Jesenská fut bien plus que la simple héroïne de la correspondance passionnée qu’elle eût avec Kafka : journaliste brillante, femme libre et engagée – devenue ‘Juste parmi les nations’ en 1994. Par son intelligence et sa force de caractère, elle captivait Kafka, à qui elle inspira certaines de ses plus belles lettres. Comme elle captiva Margarete Buber-Neumann, avec qui elle fut déportée à Ravensbrück et qui lui consacra un splendide livre-portrait. Christine Lecerf, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la mort de Milena, témoignait de son admiration pour la femme que Kafka disait vouloir « [emporter] dans ses bras hors du monde ».
Le 18 avril dernier paraissait aux Éditions Ithaque la traduction du fascinant Freud une biographie intellectuelle de Joel Whitebook, qui se propose de rendre compte de la trajectoire du fondateur de la psychanalyse en nouant ses drames subjectifs aux coordonnées socio-culturelles où ils prennent place. Après en avoir il y a trois ans publié un extrait concernant la dualité du rapport à la mère chez Freud, K. a sélectionné à l’occasion de cette sortie française un passage qui aborde un thème majeur du livre : le lien intrinsèque entre psychanalyse et judaïsme, revendiqué à partir de la tradition iconoclaste du mosaïsme par ce « Juif impie ».
Kafka, nos lecteurs le savent, est un écrivain dont l’œuvre est profondément ancrée dans l’expérience européenne, et juive, du début du XXe. Mais l’imaginaire voyage. À l’occasion d’une exposition new-yorkaise sur la vie et l’œuvre de Kafka, Mitchell Abidor nous fait découvrir son rapport à l’Amérique et l’influence qu’il y a eu, notamment à travers un de ses plus fervents admirateurs : Philip Roth.
Qui, enfant, n’a jamais rêvé de se découvrir une filiation secrète, une obscure origine qui viendrait répondre à la lancinante question de l’identité ? Omniprésent dans la fiction, ce trope du « roman familial », bien identifié par Freud, croise parfois un semblant de réalité. C’est depuis ce point de jonction ténu qu’enquête Romain Moor, au sujet de ceux qui se découvrent marranes après l’heure.
Les éditions de l’Échappée font paraître la traduction du roman écrit en yiddish par Benjamin Schlevin, Les Juifs de Belleville, publié en 1948. Cette fresque sociale plonge le lecteur dans le petit monde des immigrés juifs d’Europe centrale et de l’Est, ouvriers et artisans, militants idéalistes et arrivistes désabusés, à la veille de la défaite de 1940 et de l’Occupation. K. en publie un extrait, précédé d’une présentation d’Elena Guritanu.
‘The Brutalist’, qui vient de remporter trois Oscars, offre une relecture romancée de la carrière d’un célèbre architecte juif hongrois, rescapé de la Shoah. Film brillant, il prend cependant le risque, par ses approximations et ses exagérations, de passer à côté d’une des dimensions de cette histoire — celle qui a trait à l’architecture, qui est au cœur du film. Mise au point par l’architecte Albert Levy.
Chères lectrices, chers lecteurs,
Nous avons le plaisir de vous inviter à une session Zoom exceptionnelle, organisée dans le prolongement de la soirée K. sur scène dédiée aux “Derniers Juifs de” : “Être marrane: le choix des derniers juifs de Belmonte”, avec le réalisateur Jonathan Hayoun, le dimanche 22 décembre prochain.
K. sur scène au Nouveau Théâtre de la Concorde (1 Av. Gabriel, 75008, Paris), a été préparé pendant des mois par toute la rédaction.
La revue s’incarnera en direct, avec des chroniques, des reportages, des vidéos, des extraits de films et des invités spéciaux, le tout rythmé par la musique du groupe Horse Raddish.
Accompagnez-nous
Avec le soutien de :
Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.
La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.