Culture
K. sur scène au Nouveau Théâtre de la Concorde (1 Av. Gabriel, 75008, Paris), a été préparé pendant des mois par toute la rédaction.
La revue s’incarnera en direct, avec des chroniques, des reportages, des vidéos, des extraits de films et des invités spéciaux, le tout rythmé par la musique du groupe Horse Raddish.
Dibbouks, golems, zombies, spectres, loups-garous et autres mazzikim, la démonologie juive a pénétré le cinéma, mais qu’a-t-elle donc à nous raconter ? Entre mémoire de la Shoah, réflexion sur le mal, le corps ou l’inconscient, voire quête d’une religiosité alternative – à l’occasion de l’exposition actuellement au mahJ : « Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu », enquête sur l’un des apports les plus singuliers du judaïsme à l’art et aux représentations.
1934. Venu de New York, où il vit depuis vingt ans, Jacob Glatstein s’installe dans une pension de famille de sa ville natale. Lui, le poète yiddish, n’a de cesse de dresser alors le portrait des pensionnaires, de faire parler ses interlocuteurs et de les écouter. Il se régale à livrer ainsi une photographie de la Pologne, ce pays qu’il a quitté vingt ans plus tôt. Séjour à rebours, de Jacob Glatstein, traduit par Rachel Ertel, vient de paraître aux éditions de l’Antilope. Bonnes feuilles.
Cette semaine, nous vous proposons de (re) découvrir les textes littéraires de K. Avec des textes de Robert Menasse, Avishag Zafrani, Julia Christ, Stéphane Bou et Maxime Decout.
Cette semaine, nous vous proposons de (re) découvrir les textes de K. à propos de la symbiose judéo-américaine. Et de sa dégradation ? Avec des textes de Jean-Claude Milner, Mitchell Abidor, Elie Petit et Christian Voller.
Mitchell Abidor revient sur ‘Motl en Amérique’, extraordinaire conte de l’immigration juive aux États-Unis. Mêlant la mémoire de sa famille au récit de Sholem-Aleikhem, Il évoque le périple jusqu’à la « Terre promise », le dépaysement des nouveaux arrivants et leur acculturation à la société américaine. Surtout, Abidor rend hommage à l’optimisme à toute épreuve de ces juifs qui avaient quitté « Pogromlande ». Le texte estt aussi disponible sous forme de Podcast, lu par Séphora Haymann.
« C’est le calme après la tempête. / C’est le calme avant la tempête. / Nous savons ce qui s’est passé. / On a repris une vie normale. / Nous savons ce qui est encore à venir. / On égarera cette vie normale. / La guerre est là, et plus est à venir. »
Nous avons, en mars 2022, publié des bonnes feuilles de la nouvelle traduction en français de ‘Motl, fils du chantre’ de Sholem-Aleikhem. La suite – ‘Motl en Amérique’ – est désormais disponible, grâce aux traductrices Nadia Déhan-Rotschild et Evelyne Grumberg et aux éditions de l’Antilope. Le grand conteur yiddish y raconte l’arrivé du paquebot le Prince Albert à New York, l’appréhension et l’espoir des émigrants, le passage par Ellis Island de Motl et sa famille, les premiers pas dans les ‘strites’ de New York et leur nouvel exil…
Rendant hommage à la bande dessinée de Joann Sfar Le Chat du rabbin, Ewa Tartakowsky en profite pour interroger certains préjugés ashkénazocentrés. N’existe-t-il pas une tendance à se rapporter aux judéités maghrébines en méconnaissant leurs spécificités, reconduisant par là quelque chose de la situation coloniale ? À cet égard, l’œuvre de Sfar, portée par la lucidité caustique du Chat, s’avère un remède précieux, permettant d’apprécier les subtilités d’un judaïsme européen métissé.
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Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.
La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.