Culture - Cinéma

Dibbouks, golems, zombies, spectres, loups-garous et autres mazzikim, la démonologie juive a pénétré le cinéma, mais qu’a-t-elle donc à nous raconter ? Entre mémoire de la Shoah, réflexion sur le mal, le corps ou l’inconscient, voire quête d’une religiosité alternative – à l’occasion de l’exposition actuellement au mahJ : « Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu », enquête sur l’un des apports les plus singuliers du judaïsme à l’art et aux représentations.

On connait le genre du ‘Christmas movie’ (film de Noël) et ses sous-genres plus ou moins critiques inventés par Hollywood. Danny Trom, après avoir vu ‘Gremlins’ (1984), le film d’horreur réalisé par Joe Dante et produit par Steven Spielberg, analyse ce qui pourrait bien relever d’un sous-genre spécifique à identifier, celui du ‘Jewish Christmas movie’…

Juillet 1942. Robert Klein est un marchand d’art parisien qui profite de l’Occupation pour s’enrichir sur le dos de Juifs contraints de revendre les oeuvres d’art qu’ils possèdent à bas prix. Un jour, il reçoit un exemplaire à son nom d’Information Juive. Mais Klein n’est-il pas un bon Français catholique ? Qui est donc cet homonyme ? S’agit-il d’une méprise ? D’une manipulation ? Klein part à la recherche de cet autre… et par là de lui-même. Jean-Baptiste Thoret revient sur le film de Joseph Losey à l’occasion de sa parution en Blu-ray et d’un livre collectif commentant ce chef d’œuvre de 1976.

Avec le soutien de :

Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.

La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.