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En janvier 2020, la télévision publique française diffusait ‘Chronique d’un antisémitisme’ de Georges Benayoun. Le réalisateur avait posé ses caméras à Toulouse, théâtre en 2012 des attentats de l’école Ozar Hatorah. Parmi les différents interviewés : des habitants, le personnel politique, des responsables associatifs, des imams… et Franck Touboul, le président du CRIF Toulouse Midi-Pyrénées. Dix ans après l’assassinat de Myriam Monsonégo, huit ans, de Jonathan Sandler et de ses deux fils, Gabriel, trois ans, et Arié, six ans, la Revue K. a voulu prolonger le dialogue avec ce dernier en l’interrogeant sur la réception du documentaire, la vie de la communauté juive toulousaine depuis l’attentat et la commémoration de son dixième anniversaire qu’il organise cette semaine.

Le terme d’israélite est récemment revenu dans l’actualité à la suite de sa valorisation par un polémiste, désormais candidat à l’élection présidentielle française. Pourtant le modèle israélite que ce dernier prétend incarner n’a rien à voir avec la réalité de ce que fut l’israélitisme. À travers un vibrant hommage à Marcel Wormser, récemment disparu, et à son père, Georges Wormser, Milo Lévy-Bruhl restitue les coordonnées principales de l’israélitisme et revient sur les raisons de sa disparition.

Qu’est-ce que « assumer » peut bien vouloir dire dans l’imaginaire zemmourien de la France. Notre petit Karl Kraus à nous — qui ne saurait bien sûr remplacer l’original qui manque si cruellement à notre époque — imagine Zemmour cherchant des arguments pour « assumer » et donc absoudre l’horreur de la violence couvée et couverte par l’Église catholique de France révélée la semaine dernière par le rapport de la CIAISE, lui, le juif disant que « pour devenir français, il faut s’imprégner du catholicisme » et  qui n’a pas de problème pour « assumer » et absoudre la participation de la France dans la déportation des Juifs.

Depuis de nombreuses années, le lien entre islam et politique s’est imposé au cœur de notre actualité européenne. Il s’est invité comme un problème, et nous avons toute la peine à en comprendre la logique. L’ouvrage d’Anoush Ganjipour – ‘L’ambivalence politique de l’islam’ qui vient de paraître au Seuil – n’est pas une contribution parmi d’autres à cette interrogation, il se distingue par la profondeur et la radicalité de l’analyse interne, frontale, qu’il nous propose. Rencontre.

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Merci au bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll pour leur coopération dans la conception du site de la revue.

Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.