La Revue K. a inauguré une nouvelle série de podcasts où des comédiens et comédiennes liront des textes sélectionnés. Ces lectures viendront remplacer les habituelles reprises de textes sur le site de la revue.
Parmi les interprètes, nous souhaitons remercier Julien Frégé-Sebag, Sarah Tick, Julie Recoing, Milena Csergo, Roxane Kasperski et Sephora Haymann. Notre gratitude va à Carine Ruszniewski et à l’ensemble des donateurs, membres du Cercle des amis de la Revue K., qui ont rendu possible ces enregistrements réalisés au studio Avoda (prise de son et montage : Julien Matuchet), des contenus accessibles à tous qui viennent enrichir l’offre éditoriale de notre revue juive européenne.
Le quatrième texte proposé est Motl en Amérique – Quand les Juifs rêvaient de New-York de Mitch Abidor, lu par Séphora Haymann. Des textes lus de Cleo Cohen, Mitch Abidor, Eva Illouz, Ruben Honigmann et Albert Londres suivront.
Ce projet fait écho aux entretiens précédemment menés par Avishag Zafrani avec Lola Lafon, Yolande Zauberman, Joann Sfar et Annette Wieviorka.
Un merci particulier à Eric Karnbauer, Marc H’limi et aux studios AllSound pour l’hébergement de ces podcasts, l’enregistrement des entretiens et leurs montage, ainsi que pour leurs conseils avisés.
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Retrouvez nos précédents podcasts ci-dessous :
Joann Sfar : « J’ai la terreur de la disparition d’une vie culturelle et intellectuelle juive européenne »
Publié le 12 avril 2022
A l’occasion du premier podcast de K., rencontre avec Joann Sfar, qui nous devait bien quelques explications concernant le titre de son roman, Le dernier Juif d’Europe, paru chez Albin Michel en 2020.
Yolande Zauberman : « En sortant d’une boîte queer de Tel Aviv, je me suis dit qu’Israël était mon pays arabe préféré. »
Publié le 28 juin 2021
Réalisatrice du film de fiction Moi Ivan, Toi Abraham, dans lequel elle fait revivre le yiddish en Ukraine, Yolande Zauberman nous raconte son rapport particulier à la langue et ce qui l’amène à aller à la rencontre des personnages de ses documentaires : Classified people, Would you have sex with an arab?, M. Tout en recueillant les paroles interdites, du désir ou du crime, elle nous entraîne parallèlement dans des mondes inconnus : celui d’un shtetl oublié, ou encore aux marges d’Israël, au carrefour d’un quartier orthodoxe et d’une boîte queer de Tel-Aviv. Elle évoque aussi son prochain film sur Golda Meir et son amant libano-palestinien.
Lola Lafon : Chère Anne Frank
Lola Lafon publie Quand tu écouteras cette chanson, pour la collection Ma nuit au musée des éditions Stock. Si les auteurs choisissent en général des musées d’art, l’écrivaine décide de se rendre à la maison Anne Frank. Ce choix singulier s’inscrit dans le prolongement des thèmes de Lola Lafon, de l’écoute de la parole des jeunes filles, ainsi dans La petite communiste qui ne souriait jamais (2014), ou encore Chavirer (2020). Mais il ouvre un chapitre nouveau dans son œuvre : celui de la judéité et de la Shoah, dont on apprend comment il a été occulté dans les relectures du Journal d’Anne Frank, et comment la nécessité d’y revenir a permis à l’écrivaine de dévoiler son histoire juive, longtemps tue.
Annette Wieviorka. L’historienne devant sa propre histoire.
Avishag Zafrani s’entretient avec Annette Wieviorka, au sujet de son dernier livre Tombeaux, une autobiographie de ma famille. L’historienne y plonge dans ses archives intimes pour nous raconter ce qu’était le monde juif polonais de l’entre-deux guerres en France, sa vie artisanale, sa vie intellectuelle et ses mouvements ouvriers. Comment s’y constitua une culture spécifique, avant les persécutions et la Shoah ? Et quel est le regard de l’historienne sur sa propre histoire ?