7 octobre

Dernier dossier d’été dans lequel nous vous proposons de retrouver une sélection de textes déjà parus dans nos pages et rassemblés autour de quelques thématiques phares. En cette semaine de rentrée des classes, un panorama sur le tumulte provoqué par le 7 octobre dans le monde universitaire s’imposait — avec les points de vue d’Eva Illouz, Mona Khoury, Daniel Solomon, Bruno Karsenti, Julia Christ et Tal Rosenthal.

La découverte des corps des six otages tués par le Hamas, alors que Tsahal s’approchait du repaire où ils étaient détenus, revêt un sens profondément contradictoire.

Sur un versant, se manifeste aux yeux de tous le type d’ennemi que combat effectivement Israël : un mouvement dont le but est d’assassiner des juifs, un par un et le plus possible….

Cette semaine, nous vous proposons de (re) découvrir les textes de K. à propos de la symbiose judéo-américaine. Et de sa dégradation ? Avec des textes de Jean-Claude Milner, Mitchell Abidor, Elie Petit et Christian Voller.

Cet été, K. vous propose de retrouver chaque semaine une sélection de six textes, déjà parus dans nos pages, mais rassemblés pour l’occasion autour de  quelques thématiques phares. Cette semaine, nous vous proposons de (re) découvrir le travail de K. sur les mots du conflit. Avec des textes de Bruno Karsenti, Julia Christ, Danny Trom, Diana Muir, Hussein Aboubakr Mansour et David Lemler.

Qu’est-ce qui explique la capacité de l’antisionisme à agréger les luttes au nom de l’émancipation, et qu’Israël soit devenu le «mauvais objet » de la critique s’énonçant depuis l’université ? Dans un texte mesuré et éclairant, Bruno Karsenti interroge pas à pas la grammaire des mobilisations étudiantes pour dégager une perspective sur les reconfigurations politiques qui s’annoncent. Dans cette grammaire deux notions sont opposées comme irréconciliables : la nation et le peuple, deux notions dont la signification et les liens sont perdus de vue.  C’est ainsi qu’une critique à la dérive se met en place. Et, sans que les étudiants le sachent nécessairement, c’est alors la vieille ‘question juive’ qui trouve une nouvelle formulation, autour de l’impensable persistance du peuple juif dans la nation moderne.

Jean-Claude Milner analyse, dans le contexte déterminé par le 7 octobre et la guerre à Gaza, la restructuration du rapport entre Israël et les États-Unis.

Avec le soutien de :


Merci au bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll pour leur coopération dans la conception du site de la revue.

Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.