Tous les articles de Stephane Bonnet

La sentence de Lavrov, soutenant que Zelensky pouvait être à la fois juif et nazi et que d’ailleurs Hitler avait du « sang juif », a frappé les esprits. Les réactions en Europe furent unanimes pour s’indigner face à ce qui a été perçu comme la parole obscène d’un dirigeant politique prêt à tout pour justifier la guerre d’agression que mène son pays. Or qu’est-ce qui recouvre exactement ce sentiment d’obscénité ? Est-ce vraiment l’expression d’un rejet du nazisme réel, celui qui avait la haine des juifs pour ressort ? Ou bien ce sentiment recouvre-t-il une ambivalence plus fondamentale du rapport que les Européens entretiennent avec les juifs, encore aujourd’hui ?

Avec le soutien de :

Merci au bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll pour leur coopération dans la conception du site de la revue.

Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.