Procès

L’examen autocritique de l’ère nazie fait partie de la culture politique de l’Allemagne d’aujourd’hui. C’est cependant sur l’histoire d’une autre « culture » que l’avocat Zachary Simon revient dans son récit dont nous publions cette semaine la seconde partie : une longue culture judiciaire de l’acquittement des criminels nazis, laquelle aura commencé à se fissurer au moment les criminels poursuivis et jugés sont devenu des paisibles nonagénaires…

Pour faire face à sa responsabilité dans la Shoah, l’Allemagne a construit une « culture du souvenir » largement reconnue, qui place son passé au premier plan. Pourtant à y regarder de plus près, des fissures apparaissent dans ce tableau. Car pour l’avocat et écrivain Zachary Simon, derrière l’attachement proclamé du pays à la mémoire de la Shoah, une timidité pour juger les criminels, voir un mépris pour la justice, est manifeste.

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Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.

La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.