Saul Friedländer : ‘Israël, de la crise à la tragédie’

Début 2023 : Israël s’enfonce dans une crise politique inédite. À la tête d’un gouvernement d’alliance avec l’extrême droite, Benyamin Netanyahou veut imposer une réforme du système judiciaire. La contestation est massive. Octobre 2023 : les terroristes du Hamas font basculer Israël dans l’effroi et la guerre. Le grand historien de la Shoah Saul Friedländer, observant l’évolution du pays dans lequel il est arrivé en 1948 à seize ans et où il a longtemps vécu avant de poursuivre sa carrière universitaire aux États-Unis, tient un journal dont nous publions quelques pages. Dans celles-ci, l’auteur de L’Allemagne nazie et les Juifs (2008, prix Pulitzer), depuis toujours défenseur d’une solution à deux États, interroge le danger interne que fait planer sur Israël la conjonction, au sein même du gouvernement, d’un nationalisme étriqué à un messianisme religieux. Alors que persiste la menace extérieure pesant sur l’État juif, il se demande si ce ne sont pas ces forces surgies des profondeurs qui conduiront finalement à la tragédie. Merci à Saul Friedländer et aux éditions Grasset de nous donner ces bonnes feuilles tirées d’Israël : de la crise à la tragédie, Journal de l’année 2023, qui sort aujourd’hui même en France.

 

Gog et Magog avec un tonneau, par Ebenezer Landells, 1840
29 janvier [2023]

Hier, Avihu Zakai, ancien professeur d’histoire à l’Université hébraïque, m’a envoyé la citation suivante de l’historien israélien Yaakov Talmon, auteur de Les Origines de la démocratie totalitaire[1]: « J’ai commencé en tant que membre de “Hashomer Hatzaïr” (« La jeune garde », un mouvement politique sioniste et marxiste), dans une atmosphère chargée d’émotions, sous le feu croisé des deux camps : une aspiration messianique émanant d’Europe de l’Est et un feu sioniste provenant d’Eretz Israël. La nostalgie messianique est née en moi, l’obsession, le dibbouk de l’idée de salut est entré en moi. » [Talmon, Socialisme et libéralisme, 1963].

Ce que Talmon entendait par le « feu messianique d’Europe de l’Est » n’est pas tout à fait clair ; il faisait probablement allusion au marxisme, mélangé à ces vagues aspirations au salut dont s’imprégnaient les petites communautés juives opprimées de Pologne. Ces communautés n’étaient pas représentatives des Juifs urbains de Varsovie ou de Cracovie, et encore moins des Juifs d’Allemagne ou d’Europe occidentale des années pré-nazies, mais comme les Juifs d’Europe de l’Est de la génération de Talmon étaient nombreux parmi les immigrants en Eretz Israël, la question d’un élan messianique chez ces sionistes mérite un surcroît d’attention.

On se souviendra peut-être que je me suis demandé si l’élan messianique qui s’est manifesté en Israël après la victoire de l’État hébreu dans la guerre des Six Jours ne constituait pas simplement la résurgence d’une pulsion messianique inexprimée qui avait imprégné le sionisme depuis ses débuts. Je ne crois toujours pas que l’interprétation religieuse (les « pas du Messie ») soit liée à l’élan messianique auquel Talmon fait référence. J’ai bien connu Talmon et, pour autant que je puisse en juger, il ne manifestait aucun signe de religiosité. Les masses juives d’Europe de l’Est avaient un besoin impérieux de salut, mais d’un salut contre l’oppression, contre la vie dans le Golah (la diaspora), pour Eretz Israël comme lieu tant désiré de ce salut. Au sein de la majorité, tout le monde n’avait pas besoin de la totalité de la terre d’Israël : un État constituait sa demande maximale.

Incidemment, Talmon a compté parmi les polémistes les plus courageux contre le triomphalisme de la société israélienne à la suite de la guerre des Six Jours et contre les premiers mouvements de colonisation en Cisjordanie. À mon avis, les articles qu’il a publiés à l’époque dans Haaretz n’avaient pas leurs pareils pour analyser avec acuité les conséquences désastreuses de la politique israélienne. Je n’ai pas tenu rigueur à Talmon du fait que, lorsque j’ai démissionné de mon poste au ministère de la Défense et souhaité reprendre mon doctorat en 1961, il a refusé de me procurer un modeste poste d’assistant au département d’histoire de l’Université hébraïque. (Après les deux années passées avec Goldmann[2], je n’ai pas pu continuer à enchaîner les allers-retours entre New York et Jérusalem, car je me suis marié et nous avons eu un enfant ; j’ai donc trouvé un poste au ministère de la Défense où j’ai été l’assistant de Shimon Peres). En fait, j’ai mesuré l’ironie de cette situation, en 1967 : j’avais été appelé de Genève à Jérusalem pour remplacer Talmon qui partait un an à Princeton.

Mais revenons à 1967 : Moshe Dayan, ministre de la Défense très adulé à l’époque, méprisait Talmon et citait Ésaïe, 41, « tolaat Yaakov » (« tu es le ver de terre de Jacob »). Bien entendu, Talmon avait raison et nous en subissons aujourd’hui les conséquences.

[…]

2 avril [2023]

Simcha Rothman, le tristement célèbre président de la commission judiciaire de la Knesset qui continue à faire avancer la réforme aux côtés de Levin, déclare au New York Sun que les manifestations marquent le début d’une « guerre de religion » et précise que la réforme reprendra en temps voulu.

L’enthousiasme nationaliste était peut-être nécessaire, probablement essentiel, à la création de l’État et à sa survie immédiate, mais il est devenu dangereux lorsqu’il s’est mêlé au messianisme religieux. Ce qui était nécessaire à la création de l’État peut être mortel pour sa survie.

En fait, le propos de Rothman n’est pas aussi incongru qu’il en a l’air. Le grand spécialiste de la mystique juive Gershom Scholem posait souvent la question suivante à ses auditeurs et lecteurs : « L’histoire juive peut-elle parvenir à réintégrer la réalité concrète sans être détruite par la revendication messianique que [cette réintégration] ne manquera pas de faire surgir des profondeurs[3] ? » J’ai repris cette citation extraordinairement pertinente de l’ouvrage non moins pertinent d’Aviezer Ravitzky : Messianism, Zionism and Jewish Religious Radicalism[4]. Les fanatiques religieux de notre époque sont, bien sûr, ceux qui incitent à la guerre de religion évoquée par Rothman, et c’est une sorte de pulsion messianique avilie qui les pousse – et notamment lui parmi eux – à aller de l’avant.

Comme on s’en souvient peut-être, je me suis parfois demandé s’il y avait quelque chose de cette pulsion messianique dans le sionisme, et j’en ai conclu par la négative, du moins pour les décennies écoulées entre le Congrès de Bâle (1897) et l’accession de Begin au poste de Premier ministre en 1977. J’avais apparemment raison mais je me trompais en ce qui concerne les courants sous-jacents. Aujourd’hui, j’y vois plus clairement. La dimension fasciste qui a fait surface au sein du Goush Emounim (le « Bloc des fidèles ») après la guerre du Kippour – et que mon ami Uriel Tal a si bien saisie – aurait dû m’ouvrir les yeux, mais cela n’a pas été le cas, pour la simple raison qu’en surface, la vie israélienne ne semblait pas avoir fondamentalement changé, en dépit des crises politiques.

Il se peut que le fait d’avoir été élevé dans une famille totalement assimilée et que, plus tard, mon passage par le catholicisme m’aient rendu particulièrement aveugle à ces courants religieux sous-jacents. Mon oncle suédois Hans, l’anthroposophe, a su cerner le nationalisme omniprésent dans le pays dès sa visite dans les années 1930. Ce nationalisme s’exprimait par des politiques anti arabes féroces, telles que l’éviction des Arabes du marché du travail et l’examen de méthodes visant à limiter la population arabe dans le futur État juif.

L’enthousiasme nationaliste était peut-être nécessaire, probablement essentiel, à la création de l’État et à sa survie immédiate, mais il est devenu dangereux lorsqu’il s’est mêlé au messianisme religieux. Ce qui était nécessaire à la création de l’État peut être mortel pour sa survie. Une agression venue de l’extérieur sauvera-t‑elle l’État juif avant que des troubles internes ne le détruisent ?

Ce que je disais sur le danger du messianisme, à la suite de Scholem et Ravitzky, constitue une péripétie dramatique de plus dans l’histoire d’un peuple qui aurait dû abandonner des croyances millénaires pour être capable d’entrer dans l’histoire moderne. La seule façon d’éviter ce dilemme aurait peut-être été d’adopter une Constitution prévoyant une séparation nette entre la synagogue et l’État. Mais cela aurait-il permis de cantonner les courants souterrains dans leur monde souterrain ? Non, si l’on en croit Scholem, et ce que nous voyons. De plus, rappelons que le nationalisme religieux, sous une forme ou une autre, coïncide avec la division sociale observée dans la société israélienne. Aujourd’hui, les Ashkénazes sont généralement les plus libéraux et les plus laïques, mais, malheureusement, les leaders religieux-nationalistes qui ont surgi parmi eux ont été dès le départ les plus extrêmes et les instigateurs de cette synthèse mortifère (les rabbins Kook, père et fils).

[…]

31 octobre 2023

L’offensive terrestre israélienne progresse, dans les profondeurs de l’enclave. Aucune information concrète sur l’évolution de la situation militaire, si ce n’est que, d’après les mouvements rapportés par les correspondants étrangers, on peut déduire que l’armée vise à isoler la ville de Gaza du sud de l’enclave en coupant l’autoroute nord-sud quelque part au sud de Gaza City.

Le nombre d’incidents antipalestiniens en Cisjordanie a considérablement augmenté. Blinken se rend à nouveau en Israël pour discuter de cette évolution inquiétante. La responsabilité en incombe avant tout aux colons, les coupables directs, mais aussi à un gouvernement qui ne veut pas ou ne peut pas arrêter cette racaille.

Cette guerre contre le Hamas est peut-être différente de celles qui l’ont précédée, elle est peut-être plus longue et plus difficile, mais, fondamentalement, Israël mène une seule et même guerre contre des ennemis qui veulent une seule et même chose : repousser ces intrus hors de l’espace arabe moyen-oriental. Il est nécessaire de rappeler la séquence des conflits pour saisir la profondeur de la question et, ce qui est encore plus important, pour montrer les différents niveaux d’implication et saisir l’ampleur de la difficulté que l’on peut rencontrer dans la recherche d’une solution permanente.

Quant à l’enchaînement des guerres, il sera rapidement résumé :

La guerre d’indépendance de 1948-1949 n’est que la première des luttes menées contre le nouvel État d’Israël, mais aussi le dernier en date des assauts répétés contre « l’entité sioniste », puisqu’elle semble être arrivée là avec l’intention d’y rester. La Déclaration Balfour de 1917, qui promettait l’établissement d’un foyer national juif en Palestine, est en effet la véritable charte fondatrice du sionisme, même si le rêve d’un État juif, né de la montée de l’antisémitisme en Europe de l’Est et de l’Ouest, l’a précédée de trois décennies.

Sous le mandat britannique sur la Palestine, de 1920 à 1948, une vague d’attentats palestiniens contre les communautés juives, causant plusieurs centaines de morts, en fut la première salve. Elle n’a pas empêché la croissance du Yishouv, qui a conduit à la proclamation de l’État d’Israël, le 15 mai 1948.

La guerre d’indépendance s’ensuivit de mai 1948 à 1949, qu’Israël remporta contre cinq États arabes. Une période d’incursions palestiniennes constantes et de représailles israéliennes s’ensuivit, qui déboucha sur l’aventure militaire de Suez, de courte durée, menée par l’étrange alliance d’Israël, de la France et de la Grande-Bretagne contre l’Égypte, après qu’Abdel Nasser eut fermé le canal de Suez à la navigation israélienne. Quelques années de calme relatif ont suivi jusqu’à ce que l’Égypte, cette fois alliée à la Syrie et à la Jordanie, déplace des troupes dans le désert du Sinaï et défie directement Israël, en déclenchant la guerre fatidique des Six Jours de juin 1967.

La victoire israélienne fut rapide, écrasante et décisive, car l’État juif était désormais maître des territoires conquis, du canal de Suez au plateau du Golan et de Gaza à la vallée du Jourdain, et maître d’une population palestinienne qui allait bientôt compter plus de deux millions d’individus.

Six ans plus tard, l’Égypte et la Syrie tentent de rétablir l’équilibre militaire, en attaquant Israël le 6 octobre 1973, la guerre du Kippour. Les attaques soudaines ont été annoncées à la télévision à un public israélien en état de choc total, par le ministre de la Défense Moshe Dayan et la Première ministre Golda Meir. Le tournant arrive avec la contre-attaque israélienne, la traversée du canal de Suez par les forces de Sharon et l’encerclement de la troisième armée égyptienne.

La paix avec l’Égypte et la Jordanie qui a suivi quelques années plus tard n’a pas signifié la paix avec les Palestiniens et n’a rien changé à la situation de fond. Les guerres avec les États arabes voisins ont cédé la place à des conflits croissants avec les organisations de résistance palestinienne et ressemblaient déjà, à bien des égards, à la situation actuelle.

La dimension religieuse du sionisme n’a joué un rôle crucial dans le mouvement qu’à partir de la guerre des Six Jours et de la conquête par Israël des nouveaux territoires bibliques et principalement de l’ensemble de Jérusalem ; le Sionisme religieux a alors surgi, en tant que mouvement messianique, convaincu que ces conquêtes étaient le début de la rédemption.

La première guerre du Liban, en 1982, a été lancée par Israël contre l’Organisation de libération de la Palestine de Yasser Arafat, qui opérait vers Israël à partir du Sud-Liban. Les objectifs de la guerre, planifiés par le ministre de la Défense Ariel Sharon, sous la direction officielle du Premier ministre Menahem Begin, ont conduit à l’extraction de l’OLP hors de Beyrouth et à son déménagement à Tunis, mais guère plus. Elle a conduit à une alliance fragile et de courte durée entre les chrétiens libanais et Israël. Le siège de Beyrouth aura un peu ressemblé à l’actuelle guerre de Gaza ; il aura été court et n’aura mené nulle part.

La deuxième guerre du Liban, à l’été 2006, était encore plus proche de la situation actuelle. Elle a commencé avec l’enlèvement et le meurtre de soldats israéliens par le Hezbollah à la frontière nord du Liban. La guerre entre Israël et le Hezbollah qui s’est ensuivie a été difficile pour les Forces de défense israéliennes, car elles étaient confrontées à un adversaire chiite coriace, entièrement armé et entraîné par l’Iran. Elle a également conduit à une désillusion croissante des Israéliens face à une guerre sans but. Les Nations unies ont négocié la fin des combats en août 2006, mais sans parvenir à une résolution. Les États arabes, l’Égypte et la Jordanie, sont aujourd’hui les partenaires d’Israël dans des accords de paix fragiles, mais le « front du refus » palestinien, sous des étiquettes changeantes, est de plus en plus militant et sa lutte est, comme je l’ai déjà mentionné, la justification toujours présente de ce combat de plusieurs décennies d’Israël contre un ennemi qui peut changer de nom mais qui poursuit le même objectif : pousser les Juifs hors du Moyen-Orient arabe.

Il s’agissait et il s’agit toujours d’affrontements militaires, toutefois dans ce conflit, la guerre n’est pas seulement la politique des belligérants par d’autres moyens, mais bien plus encore : c’est la passion religieuse et la politique mondiale par d’autres moyens.

La motivation religieuse est présente dans l’aspiration à Sion, à un retour à Sion, depuis le haut Moyen Âge. Elle a trouvé son expression dans les prières, bien sûr, mais aussi, à partir de cette époque, dans une littérature abondante. Theodor Herzl, l’auteur de L’État des Juifs et fondateur du sionisme politique, n’y était pas sensible, mais une strate importante des Juifs d’Europe de l’Est, qui ont rejoint le mouvement sioniste, étaient conscients de ces racines religieuses et en partie motivés par elles. La dimension religieuse du sionisme n’a joué un rôle crucial dans le mouvement qu’à partir de la guerre des Six Jours et de la conquête par Israël des nouveaux territoires bibliques et principalement de l’ensemble de Jérusalem ; le Sionisme religieux a alors surgi, en tant que mouvement messianique, convaincu que ces conquêtes étaient le début de la rédemption.

Du côté arabe, la présence religieuse est plus directement liée à l’action politique et militaire contre Israël. Le Hamas a été créé à Gaza en 1987 par l’imam Ahmed Yassine, son nom véritable se déclinant ainsi : Mouvement de résistance islamique. À bien des égards, le Hamas est issu des Frères musulmans et, à Gaza, il est devenu le héraut de la politique du refus, du rejet de tout accord politique avec Israël. Sa position a conduit à une confrontation directe avec le Fatah de Yasser Arafat, qui a accepté, après les accords d’Oslo de 1993 et 1995, de reconnaître Israël et d’œuvrer en faveur d’une solution du conflit fondée sur la coexistence de deux États. En 2007, le Hamas a évincé le Fatah et pris le contrôle de la bande de Gaza.

Le Hamas, bien qu’autonome, dépend pour sa lutte contre Israël de l’aide du régime religieux chiite de l’Iran et de sa position fanatique contre « l’entité sioniste ». Ainsi, la dimension religieuse joue un rôle important dans la politique de la coalition extrémiste de Netanyahou et plus encore dans le militantisme intransigeant du Hamas, du Hezbollah et de leur protecteur, l’Iran. Cela n’exclut pas les calculs politiques de part et d’autre.


Saul Friedländer

Saul Friedländer est sans aucun doute le plus important spécialiste actuel de la Shoah et du nazisme. Né à Prague en 1932, enfant caché en France pendant la guerre, il a perdu ses parents dans les camps de la mort. Historien israélien, il est aujourd’hui professeur à UCLA (Los Angeles). Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment écrit au Seuil l’histoire de sa jeunesse dans Quand vient le souvenir (1978) et L’Allemagne nazie et les Juifs (tome 1 : Les années de persécution, 1933-1939, 1997 ; Points Histoire, 2012 ; tome 2 : Les années d’extermination, 1939-1945, 2008 ; Points Histoire, 2012), couronné du Prix Pulitzer.

 

 

Notes

1 Calmann-Lévy, 1966. [Jacob Leib Talmon, né en Pologne, émigra en 1934 en Palestine, fit des études en France et en Angleterre avant d’enseigner à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Opposé au marxisme, il devint un penseur libéral classique à la notoriété internationale. NdR]
2 [Nahum Goldmann (1895-1982), engagé dans la diplomatie juive, fut au début des années 1950  un artisan du traité de réparation entre Israël, la Claims Conference et l’Allemagne. Il sera l’un des fondateurs, puis le président du Congrès juif mondial. NdR]
3 Gershom Scholem, Devarim be-go, Tel Aviv, 1975, p. 190.
4 University of Chicago Press, 1996, p. 5.

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