L’affaire Finaly : une version française du marcionisme

Le 10 février 1944, Anni et Fritz Finaly, réfugiés autrichiens arrivés en France six ans auparavant, confient leurs fils à des Sœurs. Quatre jours plus tard, ils sont arrêtés par la Gestapo. Déportés à Auschwitz, ils n’en reviendront pas. Âgés de 2 et 3 ans, Robert et Gérard sont confiés à une fervente catholique Antoinette Brun qui devient leur tutrice. Quand la famille des enfants veut les récupérer, Mlle Brun refuse – sous prétexte qu’ils ont été baptisés. Le philosophe Jean-Michel Rey revient sur cette « affaire Finaly » qui défraya la chronique au début des années cinquante et sur la violence d’un geste d’effacement qu’on a cru pouvoir légitimer par le seul recours à la théologie catholique.

 

Les enfants Finaly

 

Au début des années 1940, un couple de Juifs autrichiens exilés séjourne dans la région de Grenoble. Tous les deux sont médecins et parviennent à exercer tant bien que mal leur métier. Deux enfants naissent en 1941 et 1942. Début 1944, ils confient ces enfants à une amie, laquelle les met entre les mains d’une femme qui s’occupe de la crèche municipale, Melle Brun. Fin février 1944, les deux époux sont arrêtés, déportés à Auschwitz où ils sont exterminés. Dès la fin de la guerre, un parent proche du couple Finaly, Mme Fischl, qui vit en Nouvelle-Zélande, écrit à Melle Brun, en vue de récupérer les enfants. Celle-ci répond en disant que ce retour est prématuré. Elle se fait nommer tutrice de manière illégale, et continuera d’ailleurs de le faire par la suite. Mme Fischl tente à de nombreuses reprises d’intervenir pour reprendre les enfants. Ses demandes sont à chaque fois refusées, sous les prétextes les plus fallacieux. En 1949, une plainte est déposée par l’avocat de la famille, Me Maurice Garçon. En 1950, le tribunal de Grenoble déclare le décès officiel des époux Finaly. De ce fait, les enfants deviennent des orphelins sous la dépendance du droit civil. Pendant ces années, les enfants sont cachés dans diverses institutions religieuses, pour qu’ils puissent échapper aux demandes insistantes de restitution de la part de la justice. Fin 1952, l’affaire commence à s’ébruiter dans la presse. Les enfants sont enlevés et disparaissent un temps en Espagne, grâce à de nombreuses complicités religieuses. Après une série de péripéties et de négociations secrètes de grande ampleur, les choses se dénouent. Les enfants sont rendus à leur famille en juin 1953.

Dès que la presse s’empare de ces épisodes, on parle abondamment de l’affaire Finaly. Il y a là, je crois, comme l’écho d’une autre affaire retentissante, particulièrement violente, qui s’est nouée autour d’un autre nom propre à consonance étrange, Dreyfus. Avec, si l’on peut dire, l’Allemagne en toile de fond. On n’a pas manqué d’ailleurs de le souligner. Comme si la France était le pays prédestiné pour ce type d’événement – une histoire individuelle qui prend, d’un seul coup, une dimension nationale et qui devient rapidement un facteur de division profonde, voire de guerre civile. Avec, dans le cas de la première affaire, une extrême violence qui a duré, comme on le sait, des années entières, et, pour les deux, une véritable méfiance à l’égard de ce qui est présenté comme étant étranger.

La question cruciale qui s’est posée dans l’affaire Finaly peut se résumer au terme d’appartenance. Il s’agissait, d’un point de vue strictement juridique, de savoir à quelle instance revenaient ces deux enfants issus d’un couple de Juifs étrangers : à la famille proche qui les revendiquait, une fois la guerre terminée ? Ou bien à la personne qui les avait élevés pendant ces années et qui, en 1948, les avait fait baptiser, alors que les enfants avaient été circoncis du vivant de leurs parents ? Fallait-il faire prédominer le droit pur et simple ou faire valoir une espèce de raison théologique : tel semblait être le dilemme au moment où l’affaire Finaly éclate au grand jour[1].

Il est évident que la tutrice Melle Brun a su tirer pleinement parti de la doctrine de l’Église en la matière : à savoir qu’en la circonstance on ne rendait les enfants juifs à leur famille d’origine que s’ils n’avaient pas été baptisés. À ceci près qu’elle a menti pendant des années, puisque le baptême n’a pas eu lieu pendant la guerre, mais trois ans après l’armistice. De même, elle a menti sur le mode de constitution des différents Conseils de famille, composés de proches franchement hostiles à la restitution. Le baptême est considéré par l’Église comme le sacrement par excellence qui fait entrer un sujet dans la communauté chrétienne pour la vie entière. Un des protagonistes de l’affaire, Mgr Caillot, ardent défenseur d’une restitution des enfants à la famille, dit que ce baptême était « sacramentellement valide et gravement illicite ». Il met ainsi le doigt sur un problème essentiel dans cette perspective. D’un côté, il y a le geste sacré qui place en quelque sorte les individus dans une forme de communauté théologique, en retrait de la vie civile, et, de l’autre, le rappel du cours ordinaire de la justice auquel, on le sait, nul n’est censé pouvoir se soustraire. Les protagonistes de l’affaire se rangent, en grande majorité, dans la position où prévaut la composante théologique, au détriment même de la loi ; en étant d’ailleurs pleinement approuvés par Rome et par la hiérarchie. Ce qu’ils ne veulent pas voir, c’est qu’il y a de leur part une infraction grave – soustraction des enfants à la justice, etc. Ce qu’ils ne voient pas non plus, ce sont les conséquences d’ensemble d’un tel geste : la division du pays qui prend une ampleur considérable dès que l’affaire est connue, et qui oblige les autorités civiles à intervenir fermement. Les catholiques eux-mêmes sont profondément divisés sur une telle question, et d’autant plus que les pressions de Rome ne sont pas toujours bien acceptées. Il faudra un certain temps pour que les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Il faudra, surtout, des mesures conséquentes d’amnistie à l’endroit des gestes graves de ceux qui voulaient à tout prix conserver la garde des enfants. C’est là une pratique qui, dans ce début des années 1950, est particulièrement répandue, et dont bon nombre de responsables du gouvernement de Vichy ont largement bénéficié. Sans doute a-t-on pensé, dès la fin de la guerre, que la paix du pays devait être achetée de cette manière, à un moindre prix donc. Vieille histoire française, depuis les guerres de religion du XVI° siècle sans doute. Tout est mis en œuvre pour faire disparaître ce qui a suscité un conflit, pour que cela ne pèse plus sur la vie politique, que cela ne soit plus même évoqué dans la suite.

Dans mon livre Des Indésirables. Quatre manières de traiter un embarras, il est question rapidement de l’affaire Finaly dans le premier chapitre. Je l’évoque dans la perspective d’une réflexion sur le régime de Vichy, plus spécifiquement sur quelques éléments de langage mis en œuvre alors touchant les Juifs. Ce qui m’a semblé crucial dans cette affaire, c’est la manière de faire disparaître l’être même des deux enfants et les « arguments » avancés pour justifier cet acte évidemment contraire à la loi. C’est comme un corps étranger qu’on s’est efforcé de transformer entièrement, en le dépouillant de ses principales caractéristiques. Il y a là un acte d’une violence extrême qu’on croit pouvoir légitimer par le seul recours à la théologie catholique, par le fait donc qu’un sacrement fait le chrétien et, par conséquent, efface définitivement le juif. Une assimilation par effacement à l’endroit de ceux qui n’avaient pas droit au chapitre, en raison de leur âge et du statut qu’on leur consentait.

Plusieurs éléments entrent en jeu dans l’affaire Finaly. C’est, d’abord, au sortir de la guerre, le surgissement d’un problème nouveau (et exceptionnel) pour l’Église, en raison même du nombre d’enfants juifs cachés par des institutions catholiques ou par des personnes privées se réclamant du catholicisme. Comment concilier, en somme, le devoir élémentaire de justice (c’est-à-dire le strict respect de la loi) et le principe théologique sacré au principe du baptême ? La question est comme retournée en tous sens par tous ceux qui sont impliqués dans une situation de cette nature et qui, majoritairement, tranchent en faveur d’une non-restitution. On peut rappeler aussi qu’il y a, notamment dans les périodes d’instabilité politique, un véritable prosélytisme qui s’exerce de la part du catholicisme. Cela était évident après-guerre en France. L’Église n’a jamais renoncé non plus à convertir les Juifs, comme le montre la prière du Vendredi saint, « prions pour les juifs perfides… » qui n’est abolie qu’à la fin des années 1950. On connaît également l’antijudaïsme de l’Église (et d’une bonne partie de la population) qui a redoublé d’intensité, comme on le sait, dans l’affaire Dreyfus et qui n’est évidemment pas en reste dans celle-ci. En janvier 1945, la Documentation catholique parle du « danger à laisser entre les mains des Juifs trop de leviers de commande ». Singulier mélange des genres qui n’a rien de nouveau, mais qui, dans un tel moment, laisse perplexe. On trouve des positions proches ou analogues dans les milieux gaullistes en pleine guerre. On s’y interroge, par exemple, sur les « Bases d’un statut des minorités françaises non chrétiennes d’origine étrangère », pour éviter, après-guerre, la présence trop forte de ces « minorités »[2] dans l’administration et les grands corps de l’État. Bel euphémisme dans une perspective qui est théologique autant que politique !  Reste un processus qui a été relayé et renforcé par le régime de Vichy, qui ne va pas disparaître avec la fin de la guerre, celui qui fait du catholicisme une sorte de religion d’État. C’est la reconduction d’une situation de très longue date qui semble aller de soi, au-delà même de la guerre. Il s’agit, plus précisément, de ce qui est donné comme étant la religion par excellence du peuple français, la seule à même de s’opposer efficacement à ce que le régime de Vichy appelle, sans jamais la définir, la « religion juive », laquelle va de pair avec une « race » de même provenance, elle aussi restée sans définition. Le gouvernement de Vichy a joué continuellement de cette position[3]. L’après-guerre ne semble pas modifier sur le fond une telle situation, d’autant plus que la France prétend être la fille aînée de l’Église.

Une du magazine de faits divers à propos de l’affaire Finaly

L’enjeu de ce conflit singulier pourrait se résumer à ceci : savoir si les deux enfants Finaly pouvaient être reconnus, au sortir de la guerre, pour ce qu’ils étaient véritablement, à savoir les descendants de Juifs étrangers réfugiés en France du fait de la situation d’ensemble, ou si, au contraire, on devait les regarder, une fois pour toutes, comme des enfants français catholiques, en raison des circonstances dans lesquelles ils avaient été élevés dans leurs premières années. Le parti-pris de Melle Brun (et de très nombreuses personnes à la suite) a été la seconde option, sans aucune nuance : celle qui visait à les constituer, donc, comme des sujets dont l’existence était de fait garantie par une forme d’histoire nationale, ce qui voulait dire, dans un tel contexte, des individus formés essentiellement par la religion de la majorité des Français. Ce qu’on a essayé d’inculquer à ces enfants, à l’encontre même de ce qu’avaient désiré leurs parents, c’est cet étrange mélange de francité et de catholicité qui les faisait accéder à un statut véritable, reconnu par tous – dans la continuité de ce qu’avait fait le régime de Vichy. Comme si l’éducation devait se réduire à ce mixte bien sommaire de théologie et de politique, une conversion religieuse pour devenir français en somme[4]. On est en présence d’une forme d’assimilation forcée, particulièrement violente quand il s’agit d’enfants, qui est l’instauration d’une forme d’homogénéité imaginaire donnée comme norme, ce qu’on peut appeler l’être-français-catholique. La guerre finie et les menaces écartées, ce qui prévaut, dans l’affaire Finaly notamment, c’est la conversion imposée, une sorte de devenir-chrétien qui semble aller de soi et constituer la solution par excellence pour les temps de paix. Au point qu’on peut légitimement se demander si cette politique d’exclusion ne s’est pas prolongée en partie quelques années, avec l’affaire Finaly précisément ; et si la guerre civile n’a pas trouvé là des raisons pour rebondir.

La théologie[5] semble avoir pris une importance considérable dans les débats politiques de la guerre et de l’après-guerre[6], et être la principale référence qui régit nombre de débats du domaine politique. Un seul exemple de la part de quelqu’un qui a été résistant : Albert Béguin qui, dans un livre consacré à Léon Bloy, publié en 1944, écrit que les Juifs « ne défendent rien que leur existence physique ou leurs positions acquises, leur pouvoir, leur richesse », que leur seul rêve est de « revendiquer le même droit à l’existence que n’importe qui. » Autant dire qu’on a ici, en pleine guerre, l’expression d’un antijudaïsme violent qui prend appui sur la théologie catholique la plus traditionnelle, sans aucunement se soucier des très graves menaces qui pèsent, à ce moment précisément[7], sur l’ensemble des Juifs. Une théologie reconduite de manière rudimentaire, et au mépris total des catastrophes du moment présent. N’est-on pas également en présence d’une forme singulière de marcionisme, cette vieille hérésie (bien commode) fréquemment remise au goût du jour dans l’entre-deux-guerres ? À quelle nécessité obéissait-on quand – comme c’est le cas chez Béguin, Daniel Rops, Simone Weil et chez bien d’autres – on s’obstinait, en plein conflit, à détacher ainsi le christianisme de son histoire, à le désendetter ? Ce sont, parmi bien d’autres, des questions de cet ordre que l’affaire Finaly remet fortement en lumière. Des questions à la charnière du politique et du théologique manifestement, avec lesquelles nous n’en avons pas fini, et qui entraînent des conséquences majeures dans la vie ordinaire.

Le marcionisme est sans doute ce qu’il y a de plus significatif dans cette perspective. D’abord par sa durée. Cette hérésie du deuxième siècle est sans cesse réactivée voire reconstruite, fréquemment dans les moments de grande tension politique. Il s’agit pour Marcion d’établir une séparation radicale entre le Dieu de l’Ancien Testament, méchant et cruel, et celui du Nouveau Testament, seul Dieu d’amour, entre le Démiurge responsable du mal et le Christ. Son propos majeur est de débarrasser le christianisme de tout ce qui provient du judaïsme, en prenant appui sur les textes de Paul et de Luc, c’est-à-dire en gauchissant leurs énoncés[8]. L’Ancien Testament apparaît donc comme périmé, et le Nouveau Testament recomposé de fond en comble. C’est une sorte de manichéisme qui revient à détacher le christianisme de toute histoire, et qui permet aux théologiens chrétiens, dès la même époque, de revendiquer le Verus Israël, d’affirmer que ce sont les chrétiens qui constituent l’Israël véritable, et non les Juifs comme ils l’affirment. De telles positions sont reprises au XX° siècle, avec ou sans la mention de Marcion, dans des contextes où une théologie élémentaire prétend organiser une politique, avec toutes les variantes possibles. Carl Schmitt, dans l’entre-deux-guerres, accentue un tel schème qui donne une assise à un antijudaïsme ambiant en Allemagne. Plus surprenant, la philosophe Simone Weil développe, en pleine guerre, une posture de cette espèce, sur un mode quelque peu différent[9]. Elle reprend et développe une idée qu’on trouve chez Edgar Quinet[10] et bien d’autres ; en bref, il y a une continuité thématique entre les tragiques grecs et le christianisme, autant dire de fortes ressemblances et, surtout, une forme de filiation directe. (Des propos qui ne seront publiés que bien plus tard…) Le christianisme s’est donc constitué, selon elle, sans aucun rapport avec le judaïsme ; et c’est, de surcroît, de ce dernier que vient l’essentiel du mal. La Grèce classique a connu un grand nombre de prophètes, Israël aucun : un propos sans appel. Il y a quelque chose de profondément erroné dans des raccourcis de cette nature qui avaient toute chance de trouver des oreilles favorables, à Vichy et ailleurs. Simone Weil semble donner en quelques phrases une vision d’ensemble du devenir de la Civilisation – une petite métaphysique portative qui, une fois de plus, tire un grand parti du marcionisme et vient confirmer d’anciens clichés, de vieilles habitudes de pensée. Comme le rêve d’un christianisme auto-suffisant et religion par excellence. Ce qui peut s’entendre de la manière suivante : le fait d’une civilisation qui s’aveugle périodiquement sur sa généalogie et vient ainsi reconduire les mêmes bévues, les accentuer même dans des situations dramatiques comme celle de la dernière guerre. Il faudrait écrire une histoire, non pas des hérésies chrétiennes[11], mais de leur usage et de leur réemploi continuel sur le terrain politique[12]. Le domaine français y tiendrait une grande place, depuis le XIX° siècle, touchant notamment le traitement de la différence juive dans ses différents aspects. L’affaire Finaly, au milieu du XX° siècle, témoigne évidemment d’une reprise de cet ordre. Elle s’inscrit dans une perspective qui relève du marcionisme dans sa version française.


Jean-Michel Rey

Notes

1 Le livre le plus complet sur cette affaire est celui de Catherine Poujol, Les Enfants cachés, l’affaire Finaly (1945-1953), Berg International, 2006.
2 Simone Weil propose de « provoquer la disparition de ces minorités » par des mariages mixtes.
3 Un exemple parmi bien d’autres : Drieu la Rochelle dit, dans son Journal de guerre, que « tous les éléments du christianisme sont fixés avant le Christ et en dehors du monde juif ».
4 Je rappelle un propos de Michel de Certeau : quand la politique fait défaut, c’est la religion qui d’ordinaire prend le relais – du moins ce qu’on nomme ainsi, ce qu’on introduit sous cette dénomination.
5 Sur un mode sommaire, quand il n’est pas caricatural. Ce qui ne change rien quant aux différents problèmes que cela peut poser.
6 On peut rappeler qu’en 1954 de grands théologiens, tel que Congar et de Lubac, sont condamnés par Rome. Et qu’il est mis fin, dans ce même moment, à l’expérience des prêtres ouvriers français de manière extrêmement brutale.
7 Quelqu’un comme Jacques Maritain aura, dès 1937, des positions tout autres, en prenant en compte ce qui se passe dans l’Allemagne nazie, en prévoyant en partie ce qui va arriver. En faisant donc une autre lecture de la théologie.
8 Il fait, dirait-on, un usage immodéré de l’interprétation et de la citation. Son projet se laisse voir aussi dans cette manière de faire.
9 Simone Weil, « Intuitions chrétiennes », repris dans les Œuvres complètes, IV Écrits de Marseille, Gallimard, 2005.
10 Je consacre un chapitre de mon livre à cette opération emblématique de Quinet que j’appelle un lissage. Les Grecs de l’époque classique sont donnés comme étant déjà-chrétiens, parce que partageant les mêmes valeurs.
11 On les connaît bien dans l’ensemble, même si elles sont nombreuses.
12 L’œuvre de Hans Blumenberg serait d’une grande utilité dans cette perspective.

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