Tous les articles de Jean-Michel Rey
Le 10 février 1944, Anni et Fritz Finaly, réfugiés autrichiens arrivés en France six ans auparavant, confient leurs fils à des Sœurs. Quatre jours plus tard, ils sont arrêtés par la Gestapo. Déportés à Auschwitz, ils n’en reviendront pas. Âgés de 2 et 3 ans, Robert et Gérard sont confiés à une fervente catholique Antoinette Brun qui devient leur tutrice. Quand la famille des enfants veut les récupérer, Mlle Brun refuse – sous prétexte qu’ils ont été baptisés. Le philosophe Jean-Michel Rey revient sur cette « affaire Finaly » qui défraya la chronique au début des années cinquante et sur la violence d’un geste d’effacement qu’on a cru pouvoir légitimer par le seul recours à la théologie catholique.
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