Primo Levi

Lors de la remise du Prix Primo Levi 2025 à Gênes, le grand écrivain américain Jonathan Safran Foer a livré un discours puissant sur la mémoire, la responsabilité et l’indifférence contemporaine. Dans une filiation revendiquée avec la pensée de Levi, il y évoque Gaza, appelle à rester moralement éveillés face aux souffrances du monde, à faire du trouble non pas une faiblesse mais une force éthique – et à ne pas se transformer en ombre…

Primo Levi est mort le 11 avril 1987 à Turin. Pour l’anniversaire de sa disparition, Giorgio Berruto revient sur les péripéties de sa réception et de sa reconnaissance en Italie; c’est-à-dire sur la manière avec laquelle le témoin a tardé avant d’être reconnu comme l’immense écrivain qu’il est, aujourd’hui unanimement célébré.

Le 13 mars 1961, Primo Levi était invité, avec d’autres personnalités de la scène politique et intellectuelle italienne, à parler au Teatro Comunale de Bologne, dans une série de conférences sur « Le nazisme et les lois raciales en Italie ».  Le Musée hébraïque de Bologne consacre une exposition virtuelle à l’impact de cette intervention sur l’opinion publique de l’époque et sa résonnance aujourd’hui.

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Merci au mahJ de nous permettre d’utiliser sa photothèque, avec le voyage visuel dans l’histoire du judaïsme qu’elle rend possible.

La revue a reçu le soutien de la bourse d’émergence du ministère de la culture.